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  • Les femmes de Sejnane

    Qui sont-elles ?

    Ce sont des Berbères qui ont gardés dans leurs créations l’empreinte de leurs origines lointaines.

    La ville de SEJNANE et ses alentours sont le territoire de l'ancienne tribu berbère des Mogods, nom qui désigne également le massif montagneux des Mogods au sein duquel elle se trouve et qui fait partie de la tribu kroumirs.

    Un peu d’histoire : 

     Il y a environ 20 000 ans, une population nomade remontant le Nil, se dirige vers l’est pour s’arrêter dans la région de Gafsa, dans le Sud de l’actuelle Tunisie. Ils ont été désignés comme « Capsiens », du nom ancien de Gafsa, (Capsa). Cette population se serait enrichie peu à peu de migrants européens de la péninsule ibérique, d’une population noire venue du Sud et de divers groupes venus de l’Est et de l’Ouest. Ce seraient les ancêtres des Berbères.

    Au 1er millénaire avant J.C., cette population capsienne élargie est devenue une multitude de peuples éparpillés sur tout le Maghreb,  des rives atlantiques de la Mauritanie jusqu’au Nil : Garamantes, Numides, Maures, Gétules, des civilisations souvent occultées car mystérieuses : ce sont leurs traces que l’on redécouvre aujourd’hui.

    Ces peuples ont eu des souverains connus (parfois des femmes d’ailleurs) ont pu assoient leur pouvoir sur de vastes territoires, tel Massinissa, roi de la Numidie, qui devait régner sur une partie de l’Algérie et jusqu’à l’actuelle Carthage.
    Tout au long de l’Antiquité, les Berbères ont tenté de maintenir leur indépendance face à la conquête romaine, aux invasions des Vandales et aux incursions des Byzantins. Le sens de la liberté, mais aussi toute une civilisation raffinée, lentement et minutieusement élaborée, ont pu nourrir, malgré les défaites, une résistance farouche à l’envahisseur, encore perceptible de nos jours.
     
    Aujourd’hui :
    Depuis février 2011, des dizaines de femmes, pour la plupart mères de famille et souvent seules en charge de leur foyer, se sont réunies pour mettre en commun leurs savoir-faire, échappant souvent pour la première fois à l’isolement de leurs maisons.
    Ce collectif a pu créer une coopérative artisanale de poterie autogérée à SEJNANE, au nord de la Tunisie, sous forme d’un GIE, avec l’ambition de se donner une indépendance financière et économique.
    Elle ne leur permet cependant pas encore d’en vivre, par manque d’infrastructures et de circuit de vente.
    Pour mettre en place un système rentable et autonome, leur projet bien que soutenu par plusieurs organisations, a besoin de nouveaux partenaires, de relais financiers et techniques, de circuits de distribution et de compétences managériales. 


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